Suite du feuilleton associant deux noms illustres du championnat du monde de Formule 1 : Lotus et Villeneuve. Le premier épisode avait emmené le héros Canadien à Singapour, à l’occasion du Grand-Prix du même nom (le 27 Septembre), où il avait pu lier langues avec plusieurs écuries et prendre la température du paddock et de la Formule 1 dans son ensemble avant de décider si ou non il pouvait envisager un retour dans l’Olympe du sport automobile sur circuit.
Le chapitre suivant (lire notre article du 9 Novembre) avait confirmé les pourparlers entre le champion du monde 1997 et le directeur technique de l’écurie Lotus, Mike Gascoyne. « J'étais content de parler à Mike et j'ai senti beaucoup d'ouverture de son côté. Ce ne sont encore que des discussions préliminaires et nous ne sommes pas encore au stade de parler des modalités d'une éventuelle association mais s'il s'ouvre publiquement, je sais maintenant qu'il y a du progrès à faire de ce côté » avait expliqué le Québécois après la sortie médiatique de Gascoyne.
Les tribulations de Jacques se sont poursuivies en Grande-Bretagne, et plus précisément sur le site de Lotus Cars. Après une visite des locaux, le Canadien a pris le volant d’une Evora sur le circuit privé du constructeur, à Hethel (Norfolk). « Je ne peux pas dévoiler le contenu de nos conversations, mais j’ai beaucoup aimé ma visite » a déclaré Jacques au cours d’une allocution rapportée par nos confrères de Rue Frontenac, « Il fallait venir ici pour bien réaliser l’ampleur de la tradition qui entoure Lotus. Les propriétaires ont beau être Malaisiens, ils ont compris que la meilleure façon de faire prospérer Lotus était de bien s’ancrer dans la légende. C’est toujours spécial de voir des artisans fabriquer chacune des voitures à la main. On ressent la même aura que chez Ferrari. C’est important pour Lotus et pour la F-1 que la marque revienne dans le sport. »
Un tandem Villeneuve/Lotus ? Suite au prochain numéro… En attendant de savoir s’il se glissera dans le cockpit au patronyme mythique, Jacques se voit bien entrer dans la peau d’un pilote Lotus, une écurie qui tient une place à part dans son cœur de pilote professionnel et d’homme. «Peu de gens savent que mon premier héros en F1 n’a pas été Gilles [ndlr : son père] mais bien Emerson Fittipaldi. Le premier modèle réduit de F1 avec lequel j’ai joué était une Lotus Type72D de Fittipaldi avec les couleurs de John Players Special ! J’en ai déjà parlé avec Emerson, mais là, ça me faisait tout un feeling d’être sur les lieux où autant de voitures d’exception ont été construites. »
Source: automoto365.com