Jacques Villeneuve le déclarait dans la foulée de l’annonce faite par la FIA de son intention de ne pas ouvrir les grilles de départ des Grand-Prix à une 13è écurie en 2011 : « Villeneuve Racing pèsera les différentes options qui se présentent à elle et qui pourraient lui permettre de racheter une écurie de Formule 1 ». Son associé, l’écurie Durango, renchérissait comme pour mieux s’assurer qu’elle ne sera pas jetée dans les oubliettes des négociations, « La seule solution pour entrer en F1 en 2011, c'est d'acheter une équipe existante. Et nous allons le faire ensemble, Jacques Villeneuve, comme prévu. »
Dans notre article Villeneuve et Durango associés dans le rachat d’une écurie existante, nous évoquions la possibilité évidente pour Villeneuve de s’offrir les écuries dont la santé financière est chancelante – Hispania Racing Team, voire Virgin Racing si Branson abandonne son hochet en estimant qu’il lui revient trop cher avec des budgets non plafonnés. Une autre hypothèse se fait jour depuis le début de la semaine. Elle concerne la Scuderia Toro Rosso et elle est frappée au coin du bon sens. En effet, depuis l’impossibilité légale de faire bénéficier l’écurie de Faenza des monoplaces de Red Bull Technology, le président fondateur de Red Bull, Dietrich Mateschitz, serait pardonné de vouloir couper les vivres à une écurie qui lui coûte cher et lui rapporte le seul bénéfice de pouvoir offrir un baquet aux jeunes pilotes Red Bull. Autant caser ses pilotes dans une écurie performante en accompagnant le mariage d’une dot conséquente !
La Scuderia Toro Rosso, achetée une bouchée de pain en 2005, a une valeur inestimable aujourd’hui. Elle représente en effet le moyen le plus sûr d’entrer en Formule Un avec une structure moderne et performante qui peut être l’ossature d’un projet novateur et ambitieux. Le paddock bruisse de la rumeur : Villeneuve serait sur les rangs. Le champion du monde 1997 a l’avantage de pouvoir certainement compter sur l’appui de Bernie Ecclestone. La perspective de voir une écurie baptisée du prestigieux patronyme Québécois ne peut qu’intéresser l’homme d’affaires avisé et patron de la Formula One Management qui est en charge de la gestion commerciale de la F1.
automoto365.com