Mark Webber le soulignait dans son analyse du Grand-Prix de Malaisie :
ravitaillement ou non, une course moderne se joue souvent au moment des
pit stops. La célérité du pilote à entrer et sortir de l’allée des
stands, à boucler son tour de rentrée et de sortie et celle des
mécaniciens à changer les 4 roues peut faire la différence. Hormis les
problèmes mécaniques qui peuvent ralentir le processus, l’écart entre
les plus et les moins alertes se chiffre en secondes, 8 exactement entre
Nico Rosberg et Nico Hülkenberg.
Les répétitions de pit stops se sont multipliées cet hiver et certaines
écuries n’oublient jamais de se roder lors des premiers essais libres du
Vendredi. C’était notamment le cas de Williams qui a pourtant
enregistré le pit stop le moins efficace (Hülkenberg), ainsi que le 2è
plus rapide (Barrichello).
Mais les
deux palmes de la rapidité reviennent aux couples Mercedes/Rosberg et
McLaren/Hamilton. Le premier pour avoir complété son pit stop dans le
temps record de 21,8 secondes, le second pour avoir changé ses 4 roues
en 3,4 secondes (contre 3,9 pour Mercedes/Rosberg) ! Jamais personne
n’était allé aussi vite dans cet exercice périlleux qui permît à Lewis
Hamilton de sortir des stands un mètre devant son équipier, Jenson
Button.
« L’équipe a fait un travail fantastique. Le pit stop de Lewis
est le plus rapide que nous ayons fait cette année jusqu’à présent, à
la vitesse éclair de 3,4 secondes » se félicite Martin
Whitmarsh, directeur de McLaren Mercedes, « Je voudrais donc
féliciter Pete Vale, notre chef mécanicien, Paul James (premier
mécanicien de Lewis Hamilton) et toute l’équipe pour cet excellent
travail malgré la pression. »
Source: automoto365.com