Le nouveau barème de points proposé par la Commission F1 le 11 Décembre dernier et
ratifié dès le lendemain par le Conseil Mondial, est déjà sur la
sellette. En cause un aspect fondamental que les écuries avaient placé
au centre de la refonte du système et qui avait été renforcé par le
sondage à large échelle effectué au sein du public : la valorisation de
la victoire.
Avec le nouveau barème, qui récompense les 10 premiers et non plus le top 8, le ratio
entre le vainqueur d’un Grand-Prix et son dauphin, ainsi que celui
entre ce dernier et le dernier homme du podium, restent en effet
rigoureusement les mêmes. Le tiercé de tête ne marque plus 10/8/6 mais
25/20/15. « Il y aura une réunion dans les prochaines
semaines afin de reconsidérer certains aspects des règlementations, et
parmi eux le barème de points » avoue Stefano Domenicali depuis la retraite Alpine de la Scuderia Ferrari, à Madonna Di Campiglio. « Il n’y a pas que l’attribution des points à l’ordre du jour, il faut
également discuter d’autres problèmes importants comme l’utilisation
des pneus en relation avec le nombre de pit stops. Tout ceci sera
défini d’ici la fin du mois. »
En revanche, du côté des qualifications le retour à la prime aux pur-sang est
confirmé : les Q1, Q2 et Q3 s’effectueront avec peu d’essence à bord et
la pole position sera de nouveau attribuée au tandem pilote/monoplace
intrinsèquement le plus véloce. « Mais il faut voir si les pneus utilisés en Q3 doivent obligatoirement être ceux du départ de la course » précise Domenicali, soucieux que les changements de conditions de piste ne puisse interférer avec les stratégies des qualifications et de la course.
Source: automoto365.com